mercredi 25 avril 2012

Le passage dans l'autre univers

Depuis quelques semaines j'ai recommencé a écrire. Je vais vous partager mes petites nouvelles. Comme les 2 déjà publié sur ce blog. Je vais aussi présenter des recettes et maximum d'informations sur les histoires.


Merci! de me lire!

mardi 10 avril 2012

Les Zombies

Décembre. De légers flocons s'écrasent mollement au sol. Victor observe, de la chambre où il est confiné, une étrange scène: deux chats se faufilent, le long de la maison d'en face un bras dans la geule. Immédiatement Victor frémit. Il sont là, actifs!
L'hiver est trop doux, les zombies gèlent appartir de moins cinq. La peur au ventre, Victor prends sa hâche et se glisse doucement à l'extérieur. Tremblant plus de peur que de froid, il avance sous la neige. D'un pas prudent, il avance vers la maison où les chats étaient. Il a bien choisi sa retraite hivernale: Saint-Ignac est un petit village le long du Saint-Laurent qui était peu peuplé avant l'épidémie et qui est désert depuis un bon moment.
La rue est sombre, les maisons sont vides, seul ses maudits chats sont venu troubler la paix si fragile de se nouveau monde peuplé de monstres mi-mort, mi-vivant. Une ombre vient juste de passer dans la cour devant lui. Sa hâche bien en main, Victor se jette en avant à la poursuite du spectre. Spectre?! Mais aucun spectre ne fuit! A cette pensée, Victor arrête et retourne vite se cacher dans sa chambre. Bien caché dans l'ombre, il observe. Encore!
C'est au rez-de-chaussée. Quelque chose fait du bruit. Dans le noir, Victor reconnaît le râlement du zombie qui sent la présence humaine. Ce glissant la tête par le trou de l'escalier Victor voit dans la cuisine le zombie à la recherche da sa proie, lui... Avec souplesse et dextérité Victor frappe le spectre directement à la tête. Visiblement, cette maison n'est pas sûre. Il faut trouver un autre endroit où passer l'hiver.
Dans ses souvenirs Victor ce rappelle une petite île avec un grand chalet sur pilotis non loin de là. Au matin, le jeune homme de dix-neuf ans a tout placé ce qu'il a peut rassembler pour le court voyage d'ici aux rives du fleuve. A peine est-il arrivé au quai du traversier qu'il croise des traces fraîches dans la neige. Paralysé par le son des multiples râlement, le jeune homme laisse tomber la corde de son traîneau pour se saisir de sa fidèle hâche. Sur sa gauche , sept spectres avancent converts de sang frais. L'ombre de l'autre nuit a du finir en buffet! Avec l'élasticité d'un dans danseur de ballet, notre héros terrasse les zombies avec une étonnante facilité. Allié silencieuse, la température de moins cinq lui a donné un avantage sérieux.
Après avoir vidé l'épicerie et le magasin général. Victor prend le large vers l'île de ses souvenirs. La neige tombe doucement sur le fleuve, tout est calme. bien installé dans le chalet Victor se repose pour vrai, isolé et seul. Hrrrrrggggg!!

Un soir de pluie!

Un soir de pluie!

   L'expression le ciel nous tombe sur la tête est née un soir comme ça. Impossible de jeter un oeil à l'extérieur, la pluie est si forte que l'on a peine à entendre la télévision. Mon attention est attirée par un son étrange qui semble venir de l'extérieur. D'un bond, je vais à la porte arrière, j'ouvre la porte. Mon kayak flotte à mes pieds.

Hi! C'est le temps de sortir d'ici vite!

Vite les enfants, il faut sortir d'ici!

Relaxe! C'est juste un gros orage!

Viens voir! Vite! Il faut sortir d'ici!

Ma belle Angélique se lève du divan pour voir ce qui me fait paniquer. Je suis déjà à rassembler l'essentiel pour une sortie d'urgence ( ¨bug out¨ en bonne étasunien). Conserves, vêtements, gamelle de camping, bougies, le tout lancé dans un sac à ordure. Tous en ligne devant la porte de notre modeste maison, on prends notre courage à deux mainn et on sort sous la pluie. Notre maigre bagage dans le caisson arrière de mon kayak avec mon ¨kit de kayakiste¨. Mon plus jeune, assis dans le cockpit, nous marchon dans trene poucess d'eau froide. On avance dans le noir, la peur au ventre, direction sud pour atteindre une petite colline du quartier voisin.

       Enfin arrivé à la colline, on sort de l'eau froide. Angélique vide le kayak et elle fonce en direction de la maison de son frère, qui reste un peu plus haut. Après quelques pas, elle se retourne vers moi qui porte petit Maël sur mon dos.


  • Ma mère et Voltaire ont sûrement aucune idée que l'eau monte comme ça!
  • Je vais aller les chercher.
Je  pose Maël par terre et lui dit de ne pas lâcher sa mère. J'embrasse ma belle et je fonce direction du fleuve dans mon kayak. Assit dans ma petite embarcation, je fonce dans le noir. Appuie d'un côté, appuie de l'autre, je dois faire appel à toute mon expérience pour gagner l'endroit où se trouvait la maison de Voltaire et Linda.

   Un maelström incommensurable m'arrache à ce monde pour me faire passer dans un autre monde d'ou je vous écris.


(;;) 2011