mardi 10 avril 2012

Les Zombies

Décembre. De légers flocons s'écrasent mollement au sol. Victor observe, de la chambre où il est confiné, une étrange scène: deux chats se faufilent, le long de la maison d'en face un bras dans la geule. Immédiatement Victor frémit. Il sont là, actifs!
L'hiver est trop doux, les zombies gèlent appartir de moins cinq. La peur au ventre, Victor prends sa hâche et se glisse doucement à l'extérieur. Tremblant plus de peur que de froid, il avance sous la neige. D'un pas prudent, il avance vers la maison où les chats étaient. Il a bien choisi sa retraite hivernale: Saint-Ignac est un petit village le long du Saint-Laurent qui était peu peuplé avant l'épidémie et qui est désert depuis un bon moment.
La rue est sombre, les maisons sont vides, seul ses maudits chats sont venu troubler la paix si fragile de se nouveau monde peuplé de monstres mi-mort, mi-vivant. Une ombre vient juste de passer dans la cour devant lui. Sa hâche bien en main, Victor se jette en avant à la poursuite du spectre. Spectre?! Mais aucun spectre ne fuit! A cette pensée, Victor arrête et retourne vite se cacher dans sa chambre. Bien caché dans l'ombre, il observe. Encore!
C'est au rez-de-chaussée. Quelque chose fait du bruit. Dans le noir, Victor reconnaît le râlement du zombie qui sent la présence humaine. Ce glissant la tête par le trou de l'escalier Victor voit dans la cuisine le zombie à la recherche da sa proie, lui... Avec souplesse et dextérité Victor frappe le spectre directement à la tête. Visiblement, cette maison n'est pas sûre. Il faut trouver un autre endroit où passer l'hiver.
Dans ses souvenirs Victor ce rappelle une petite île avec un grand chalet sur pilotis non loin de là. Au matin, le jeune homme de dix-neuf ans a tout placé ce qu'il a peut rassembler pour le court voyage d'ici aux rives du fleuve. A peine est-il arrivé au quai du traversier qu'il croise des traces fraîches dans la neige. Paralysé par le son des multiples râlement, le jeune homme laisse tomber la corde de son traîneau pour se saisir de sa fidèle hâche. Sur sa gauche , sept spectres avancent converts de sang frais. L'ombre de l'autre nuit a du finir en buffet! Avec l'élasticité d'un dans danseur de ballet, notre héros terrasse les zombies avec une étonnante facilité. Allié silencieuse, la température de moins cinq lui a donné un avantage sérieux.
Après avoir vidé l'épicerie et le magasin général. Victor prend le large vers l'île de ses souvenirs. La neige tombe doucement sur le fleuve, tout est calme. bien installé dans le chalet Victor se repose pour vrai, isolé et seul. Hrrrrrggggg!!

Aucun commentaire: